Les trois semaines au Québec

(par Franziska Helfgen)

Description d’une journée : mardi, 30 septembre 2008

Ce jour-là, notre groupe a d’abord participé au cours d’allemand de nos partenaires. La professeur s’appelle Monique Viel, qui fait aussi l’organisation de l’échange sur le côté canadien. De huit heures et quart jusqu‘à dix heures, on a joué à un jeu avec des questions en allemand, qui concernaient la politique, la géographie, l’histoire et aussi la langue allemande. Puis, Monique et Mathew, le correspondant de Florian, nous ont conduits au Vieux Québec, près du musée de la civilisation.

Mais nous avons commencé par visiter le Centre d’interprétation qui s’occupe de l’interprétation de vieux objets d’art et où on pouvait regarder un film concernant une peinture qui montre Samuel de Champlain. Le film était présenté en 3D et on pouvait regarder une artiste qui avait des difficultés à dessiner Samuel de Champlain et pour cela il fallait qu’elle se familiarise avec son histoire. Les expositions du Centre d’interprétation concernaient entre autre le commerce entre la France et la « Nouvelle-France », ҫa veut dire deux colonies en Amérique du Nord : Le Québec et les Antilles. La France était surtout intéressée au bois et aux fourrures.

Après avoir visité ce musée on s’est promené dans le « quartier du petit Champlain », qui est un quartier pittoresque dans le Vieux Québec. On a dîné dans un restaurant appelé « le cochon dingue ».

Puis, il ne nous restait plus beaucoup de temps pour voir toutes les expositions dans le musée de la civilisation, alors nous avons seulement choisi ce qui nous semblait intéressant. Par exemple, je me suis informée sur l’histoire du Québec en général, c'est-à-dire sur la fondation en 1608 par Samuel de Champlain, les guerres entre la France et l’Angleterre concernant la colonie riche, l’industrialisation, le développement de la religion, etc.

En plus, j’ai vu une exposition plutôt moderne, appelée « urbanopolis » qui traitait des infrastructures futuristes et qui montrait des nouvelles découvertes techniques qui seraient possibles dans plusieurs années.

Pour continuer, le musée s’occupait aussi du sujet « le temps libre », surtout des raisons qui laissent quelqu’un s’enthousiasmer pour une certaine activité.

Après, on est retourné à l’école, et moi j’ai terminé la journée par une visite à l’animalerie où ma correspondante travaille et en faisant des biscuits.

Jeudi, le 2 octobre 2008

Nous avons commencé la journée par une visite du Musée National des Beaux-Arts de Québec, en compagnie de nos correspondants. À l’occasion du 4e centenaire de Québec, il y avait quatre expositions principales avec certaines pièces du Louvre, mais, contrairement au Louvre, elles étaient présentées dans un contexte non seulement concernant l’époque, mais principalement relatif aux thèmes des œuvres.

Pour commencer, l’exposition qui s’appelait « aimer et mourir » montrait des sculptures des Égyptiens, des Grecs, des Romains et quelques œuvres du Moyen Age et du Néoclassicisme pour montrer le développement de l’imagination des gens. Au début, les sculptures qui, par exemple, représentaient la vie d’un couple dans l’au-delà n’avaient pas vraiment une personnalité individuelle, mais était idéalisées. Chez les Romains on pouvait déjà remarquer un changement dans ce mode de l’art. Il devenait plus spécifique et n’était plus tellement abstrait.

Ce sujet était suivi par un autre qui s’appelait « apprendre et œuvrer » où on pouvait observer que les premiers artistes étaient plutôt des artisans qui montraient ce qui avait déjà existé. La naissance d’un art individuel et créateur a pris place probablement vers le XVIIe siècle.

Puis, dans l’exposition « habiter et embellir », on avait la possibilité de regarder des objets de ménage ou des bijoux de différentes époques.

Une autre salle montrait surtout des peintures sous le titre « célébrer et se divertir », ce qui inclut aussi des reproductions de pièces de théâtre, ce qui était très populaire chez les Grecs.

Après la visite guidée au musée, les Allemands sont allés voir le « Café Krieghoff », l’endroit où, autrefois, les intellectuels du Québec – ҫa veut dire les philosophes, etc. – se rencontraient.

Puis il y avait (encore une fois) une visite guidée, au Parlement du Québec avec sa salle verte – qui est devenue bleu entre-temps – et sa salle rouge, qui est plutôt rose.

Dans la première, les politiciens se rencontrent pour voter sur quelques sujets comme des nouvelles lois. Le conseil se compose du président, trois vice-présidents dont l’un fait parti de l’opposition. Les partis qui s’y retrouvent sont celui au pouvoir, l’opposition et un deuxième parti oppositionnel. Les décisions des membres de ce conseil sont appliquées seulement au Québec, pas dans le reste de Canada. C’est la même chose avec les autres provinces, alors on pourrait dire que le système politique est un peu similaire au nôtre. Pour continuer, la fonction de la salle « rouge » a changé il y a quelques années, parce qu’on n’avait plus besoin d’une autre commission anglaise pour accepter les nouvelles lois décidées par le conseil québécois. Maintenant, elle sert de salle pour les fêtes ou les accueils, comme celui de Nicolas Sarkozy qui va probablement visiter le Québec à l’occasion du 400ᵉ. Mais quand même, il est toujours habituel de discuter où analyser les nouvelles décisions ici.

Après la visite du Parlement, il nous restait encore beaucoup de temps pour « magasiner » dans le Vieux Québec.

Le soir, après le « souper » chez ma famille, j’ai regardé encore un film au cinéma avec quelques participants de l’échange. Le nom du film est « C’est pas moi, je le jure » et il traite d’un petit garçon qui a des problèmes à la maison, après que sa mère est partie en Grèce, et qui essaie de maîtriser sa vie avec beaucoup d’humour et de risque.

Le système scolaire du Québec

Au Québec, les enfants commencent par l’école maternelle à cinq ans, mais ils y vont seulement pour un an, alors c’est une période plus courte qu’en Allemagne. Puis, il y a l’école primaire où les élèves restent pour six ans. Ici, chaque période de cours dure 60 minutes et on a cinq heures de cours par jour. Les matières sont préfixées, ҫa veut dire qu’il y a seulement des cours obligatoires, sauf que le cours de religion peut être remplacé par un cours de morale.

Ensuite, à l’âge de 12 ans, les jeunes poursuivent leur scolarité à l’école secondaire qui a un plus grand choix en offrant les programmes « arts études » et « sports études » qu’on peut choisir. Ici, ce sont surtout des matières obligatoires comme quelques langues ou des sciences et la religion/philosophie, mais c’est un peu plus individuel, car on peut choisir certains cours. Pour les élèves les plus intelligents il y a aussi d’autres programmes spéciaux dont ils peuvent faire partie.

Après la troisième année du secondaire, les jeunes peuvent décider de réaliser un diplôme d’études professionnelles (DEP). Dans ce cas-là, ils ont encore besoin d’un à trois ans d’études professionnelles, puis ils vont directement sur le marché du travail.

Mais après avoir achevé ses études secondaires, on peut aussi recevoir le diplôme d’études secondaires (DES).

Si on choisit cette possibilité, on doit aller au « cégep », qui est en fait la sorte d’école à laquelle le « Campus » appartient.

Cette institution peut être comprise comme une préparation de deux ans pour l’université, mais on peut y suivre aussi un cours technique, qui a une durée de trois ans, et qui mène l’élève au marché  du travail. Un exemple pour ce cheminement serait la multitude des pompiers et policiers à notre école.

En général, chaque cégep offre différents programmes pré universitaires, ainsi que certaines possibilités de combinaisons. On ne peut faire qu’un maximum de deux cours. Ils se trouvent normalement les sciences de la nature, les sciences humaines et les arts et lettres. Nos correspondants participent tous aux cours de langues, qui impliquent la traduction, l’espagnol et l’allemand. Au cégep il y a aussi des matières obligatoires, comme le français, l’éducation physique, l’anglais, la philosophie et deux cours complémentaires au choix de l’élève. Ici les élèves peuvent avoir huit heures de cours par jour divisées en blocs de 50 minutes.

La distribution des vacances est similaire à celle en France. Les vacances d’été, par exemple, durent trois mois et demi.

Mais au cégep, il y a aussi une subdivision en deux sessions : la session d’automne et la session d’hiver. À la moitié de chaque session, il y a une semaine de lecture, qui peut servir à se reposer. De plus, l’horaire de cours est différent chaque session.

Personnellement, dans les cours auxquels j’ai participé, j’avais l’impression d’une atmosphère plus intime entre le professeur et ses élèves que chez nous. Par exemple, il est habituel de tutoyer le prof. Mais quand même – et pas seulement à cause de la multitude des élèves – la familiarité entre eux n’est pas aussi forte que chez nous, parce qu’en Allemagne, nous nous connaissons déjà depuis la cinquième classe et nous restons plus longtemps avec les même gens.

Pour conclure, j’avais l’impression que dans le système scolaire de Québec, il n’y a pas une pression de réussir aussi forte qu’en Allemagne, parce qu’on prend son temps, et on a plusieurs étapes pour décider ce qu’on aimerait faire plus tard.

La vie en résidence

(par Riccarda Langer)

La vie en résidence, c’est pareille à la liberté complète avec de la responsabilité sauf pour les études et pour avoir à manger chaque jour n’importe quoi.

Chacun fait ce qu’il veut dans ce bâtiment de huit étages. Les chambres ressemblent à celles d’une prison avec une construction du charme des années 60. Depuis ce temps-là, la résidence n’a jamais été rénovée ce qui lui donne son charme spécial. Il faut toucher les meubles de sa chambre avec beaucoup d’attention pour pouvoir en profiter encore quelques jours.

Mais quand même, la vie en résidence, ça a quelque chose de spécial. Tout le monde est libre ensemble. On peut se retirer dans sa chambre de deux mètres carrés ou chercher le dialogue dans la cuisine. La cuisine c’est un phénomène en soi. Ce n’est pas seulement un point de rencontre, mais aussi et surtout un endroit ou les rumeurs se sèment. A partir de cinq heures de l’après-midi, on y rencontre toujours quelqu’un. Comme à partir ce moment-là, tout le monde commence à cuisiner son repas de micro-onde, on peut sentir des odeurs plus ou moins appétissantes.

Sur un des étages, il y a toujours une fête avec beaucoup ou peu de gens. On y va et on s’en va quand on veut. Normalement, ils ont lieu dans la cuisine. C’est la seule salle commune à part les douches et les toilettes d’un étage.

La chambre de quelqu’un peu être sur un étage où il y a seulement des gens de son propre sexe ou bien les deux mélangés.

Les heures pour dormir entre la fête et le petit déjeuner, c’est entre minuit et sept heure du matin. Si on a la chance d’avoir reçu une chambre à côté de la cuisine, ça pourrait être un peu moins reposant.

La fin de semaine, c’est le seul moment quand c’est plus calme en résidence. Beaucoup de jeunes vont à la maison pour se reposer de leur vie en résidence chez leurs parents où ils ne doivent plus s’occuper de tout, mais n’ont pas autant de liberté.

Le Village Huron

(par Susanne Fertmann)

Le six octobre on a visité le village des Hurons, une des premières nations.

Avant l’arrivé der Européens, les Hurons étaient déjà un peuple semi-sédentaire*. Ils se nourrissaient à 60 % des fruits et plantes qu’ils cultivaient, à 10% de la cueillette de fruits sauvages et à 30% de la chasse et de la pèche. Comme ils ne connaissaient ni la jachère* ni l’engrais*, les sols s’épuisaient  avec le temps. En plus, le nombre d’animaux dans les forêts autour de leurs villages diminuait au cours des années par la chasse. Ainsi, ils étaient obligés de quitter leurs villages après 20 à 25 ans, période après laquelle leurs maisons n’étaient non plus très fiables. Alors, ils s’installaient à 60 km de leur ancien village pour en construire un nouveau.

Les Hurons vivaient dans des maisons longues. Chaque maison consistait en une seule pièce avec plusieurs feux. Un feu convenait à deux familles qui étaient responsables de le garder allumé. La mère de famille était toujours le chef de la maison et toutes les mères des différentes maisons élisaient le grand chef du village (un homme).

Pour se marier la femme choisissait un homme d’un autre clan qui venait pour un mois d’essai et offrait différents cadeaux. Après, la femme décidait si elle voulait se marier avec lui ou pas. Si elle ne voulait pas, l’homme devrait rentrer à sa maison (sans ses cadeaux).

Les Hurons pouvaient aussi divorcer. En ce cas, l’homme devrait rentrer à son clan nu et à pied.

Pour atteindre une purification (de pensées négatives etc.) les hommes allaient dans une hutte en forme d’un utérus. Après avoir inspiré des fumées (comme le tabac), ils se sentaient comme des nouveaux-nés.

Les guérisseurs pour les douleurs et physiques et psychiques, c’étaient le chamanes. Ils employaient des traitements comme par exemple le capteur de rêve, les masques et l’exorcisme.

Depuis 1876 il y a une loi concernant les premières nations. Selon cette loi ils ne paient pas de taxes sur leurs produits. En plus, les Hurons sons adultes a partir de 100 ans. Avant ils peuvent aller aux élections et faire le permis de conduire par exemple, mais ils ne peuvent pas signer des  contrats.

Aujourd’hui, les Hurons vivent dans des maisons normales pourvues d’électricité et d’eau courante et ils sont chrétiens. Au contraire des Iroquois, les Hurons ont toujours fait bon ménage avec les colonisateurs français, ils se sont très tôt convertis au catholicisme. Les gens dans le village que nous avons visité, comme cela se trouve près de la ville de Québec, y vont à l’école et à l’université et travaillent. Ils ne paient pas de frais pour les écoles, ni pour les universités et ils ne paient pas pour les transports en public.

Mais il y a aussi des villages (surtout dans le nord) qui ne sont pas près d’un village et où les gens sont moins cultivés et où il y a plus de chômage, des drogues et des suicides.

Une fin de semaine à Rimouski 

(par Mareike Göbel)

Pendant la fin de semaine du 4 au 5 octobre, je suis allée à Rimouski avec ma famille. Rimouski, c’est une petite ville située sur la rive sud du fleuve (quand les Québécois parlent du « fleuve », c’est le St. Laurent) avec environ 43000 habitants et 15000 étudiants qui viennent de l’est du Québec pour aller à l’université (plus à l’est, il n’y pas d’université).

En auto, ça prend trois heures et demie de route à partir de la ville de Québec (en passant par les ponts), mais après la moitié du chemin, il n’y a plus d’autoroute et il faut passer par les villes et les villages.

Nous avons fait une petite pause pas très loin de Rivière du Loup (c’est là où fini l’autoroute) dans un magasin de fromage. On y pouvait voir (dans un petit film, mais aussi en réalité) les machines et le fonctionnement de la production du fromage. Et ce n’était pas un fromage quelconque mais « le fromage qui fait kwik kwik ». Je parle du fameux fromage avec lequel on fait la Poutine et lequel on peut acheter aux goûts divers (la Poutine, c’est un plat spécial du Canada qui est fait avec des frites, du fromage et de la sauce de rôti).

A Rimouski, j’ai fait la connaissance de la grand-mère et de l’oncle de Virginie qui habitent encore là. Je dis « encore » parce que les parents de Virginie sont aussi d’origine rimouskoises.

Le soir, Virginie et moi, nous sommes allées manger dans un restaurant italien et après, nous sommes allées nager dans la piscine de l’hôtel.

Le lendemain, après avoir dormi longtemps, on a d’abord fait une promenade au bord du fleuve. Il faisait vraiment très froid et ça aurait été mieux pour moi d’avoir un bonnet avec moi…

La vue et le paysage sont très beaux à Rimouski, il y a beaucoup de petites collines (contreforts des Appalaches)  et on se sent comme à la mer. On ne peut plus voir la rive nord du fleuve et l’eau est salée.

Pendant la promenade, j’ai vu aussi la cathédrale de Rimouski qui est toute blanche à l’intérieur et il n’y a même pas de vitrail.

Après avoir pris un bon brunch à l’hôtel, on est parti à destination de Québec, mais nous avons arrêté à plusieurs stations pour me montrer des choses, par exemple le vieux phare de Rimouski, le vieux port et un sous-marin (qu’on a tiré de l’eau) qu’on veut maintenant transformer en restaurant ou musée.

Nous avons fait un autre arrêt au Parc national du Bic, qui ne contient pas seulement le bord du fleuve, mais aussi des petites îles entièrement découvertes de forêt, des caps, des falaises et des anses. On n’y a pas seulement une vue pittoresque, on peut aussi observer des phoques gris, faire des randonnées à pied, à vélo et en kayak, camper et pique-niquer et en hiver, il y a même la possibilité de dormir dans des igloos.

En rentrant à la maison, j’ai vu un coucher du soleil avec des couleurs merveilleuses.

La langue des Québécois

(par Simone Tüttenberg)

Entourés par les Canadiens anglophones et les Américains, les Québécois doivent maintenir leur position de parleurs francophones.

Ceci est peut-être la raison pour laquelle le français québécois est « plus français » que le français de France : Il y a des mots anglais qui sont utilisés par les Français d’habitude, comme par exemple « Le week-end » ou « le parking » tandis que les Québécois disent « la fin de semaine » et « stationnement de voiture ».

Même le nom du restaurant « KFC », qui est aussi utilisé en Allemagne, est traduit en Québécois : « PFK », poulet frit Kentucky.

En plus, il y a des mots et des expressions qui sont typiquement québécois : « chum » et « blonde » pour « petit copain » et « petite copine ». Un autre mot québécois, c’est « pis », dérivé de et puis, remplaçant « et » dans la langue parlée.

Pendant notre voyage au Québec, on s’est habitué à l’accent québécois, qui est différentde l’accent français, particulièrement concernant la prononciation : les terminaisons « -ment » et « -in » ou des mots, comme « bien » ne sont pas nasalisés.

Il y a aussi des Québécois qui disent « beaucoup des » bien que ça soit une faute grammaticale.

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